Le droit a-t-il pour fin d'abolir la violence ?
Bien sûr, voici une méthode pas à pas pour faire une dissertation en utilisant le sujet "Le droit a-t-il pour fin d'abolir la violence ?" comme exemple :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le droit a-t-il pour fin d'abolir la violence ?" pose la question de savoir si la loi a pour objectif de mettre fin à la violence. Si l'on suppose qu'effectivement, le droit a pour but d'abolir la violence, alors cela implique que les lois et règlements devraient être conçus pour empêcher les actes violents. En revanche, si l'on nie que le droit vise à abolir la violence, alors cela a pour conséquence que les lois ne sont peut-être pas conçues pour éliminer la violence, mais pour la réguler d'une manière ou d'une autre.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le droit ait pour fin d'abolir la violence, car il est généralement accepté que la loi vise à maintenir l'ordre et à protéger les citoyens. Donc, par définition, il semblerait que le droit ait cet objectif (Doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que le droit a d'autres objectifs, tels que la préservation des droits individuels, et il semble que l'expérience montre que la violence n'est pas toujours éliminée malgré l'existence de lois strictes (para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la loi peut à la fois viser à abolir la violence et ne pas y parvenir totalement.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le droit a réellement pour fin d'abolir la violence, ou bien est-ce que ses objectifs sont plus complexes et nuancés ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira d'analyser comment le droit est conçu pour prévenir la violence et quelles sont les limites de cette approche. Puis, nous examinerons les autres objectifs du droit qui pourraient expliquer pourquoi la violence persiste malgré les lois. Enfin, nous nous demanderons si d'autres approches, en dehors du droit, sont nécessaires pour véritablement abolir la violence, en prenant des exemples concrets de lois et de situations où la violence persiste malgré leur existence.