Le droit doit-il être fondé sur la nature ?
Bien sûr, voici les étapes de la dissertation complétées pour le sujet "Le droit doit-il être fondé sur la nature ?" avec des informations supplémentaires et des exemples :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion est le suivant : "Le droit doit-il être fondé sur la nature ?" Si l'on suppose effectivement que le droit doit être fondé sur la nature, cela implique que les lois et les normes juridiques devraient découler des caractéristiques intrinsèques de la nature humaine, telles que la liberté, la dignité, ou les droits naturels. Au contraire, si l'on nie cette idée et que l'on considère que le droit ne doit pas nécessairement être basé sur la nature, cela a pour conséquence que les lois pourraient être construites en fonction de la société, de la culture, ou des besoins pragmatiques.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le droit devrait être fondé sur la nature, car cela garantirait une base solide et universelle pour les normes juridiques. Cela correspond à la perspective que les droits de l'homme sont inhérents à chaque individu, quelle que soit la société dans laquelle il vit. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit de soutenir que le droit doit être fondé sur la nature (doxa).
Cependant, à y regarder de plus près, l'expérience montre souvent que les normes juridiques varient d'une société à l'autre et évoluent au fil du temps. Paradoxalement, cela suggère que le droit peut être influencé par des facteurs sociaux, culturels et historiques qui ne sont pas strictement basés sur la nature humaine.
III) Problématique :
Face à cette contradiction, on peut se demander : est-ce que le droit doit être fondé exclusivement sur la nature humaine, ou bien peut-il être influencé par des facteurs externes à cette nature ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous explorerons les arguments en faveur de la fondation du droit sur la nature humaine en examinant les droits naturels et les avantages de cette approche. Ensuite, nous analyserons les contre-arguments qui suggèrent que le droit doit également prendre en compte des éléments externes à la nature, tels que la culture et l'évolution sociale. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité d'une approche hybride, où le droit serait fondé sur la nature tout en étant adapté aux besoins de la société moderne, en utilisant des exemples concrets pour illustrer nos propos.