Le droit doit-il régler toutes les affaires humaines ?
Bien sûr, voici un exemple de dissertation en suivant la méthodologie que vous avez fournie pour le sujet "Le droit doit-il régler toutes les affaires humaines ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le droit doit-il régler toutes les affaires humaines ?" pose une question fondamentale. Si l'on suppose qu'effectivement le droit doit régler toutes les affaires humaines, cela implique que la loi est la seule autorité à laquelle nous devons nous référer pour résoudre nos problèmes. Au contraire, si on nie cette affirmation et que l'on considère que le droit ne doit pas régler toutes les affaires humaines, cela a pour conséquence que d'autres mécanismes, tels que la moralité ou l'autonomie individuelle, jouent un rôle important dans la résolution de certaines affaires.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, on pourrait penser que le droit doit effectivement régler toutes les affaires humaines, car il fournit un cadre légal objectif pour résoudre les conflits. Cependant, l'expérience montre que certaines questions, comme les dilemmes moraux, ne peuvent être complètement résolues par la loi. Cela crée un paradoxe où, malgré la prédominance du droit, subsistent des situations non réglementées.
III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que le droit, en tant que système légal, devrait intervenir dans tous les aspects de la vie humaine, ou bien devrait-il y avoir des domaines où d'autres considérations, telles que l'éthique personnelle, devraient prévaloir ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que le droit doit régler toutes les affaires humaines en mettant en avant l'importance de la justice et de la cohérence juridique. Ensuite, nous verrons que certaines questions, comme les décisions morales individuelles, échappent à la réglementation juridique, et nous étudierons les raisons de cette limite. Enfin, nous nous demanderons si une approche plus nuancée, basée sur la subsidiarité du droit, peut être envisagée pour résoudre ce paradoxe et trouver un équilibre entre le droit et d'autres formes de régulation.