Le droit n'est-il qu'une justice par défaut ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est : "Le droit n'est-il qu'une justice par défaut ?" Si on suppose effectivement que le droit est une justice par défaut, cela implique que le droit ne peut agir qu'en l'absence de justice ou lorsque la justice a échoué. Au contraire, si on nie cette affirmation, cela signifie que le droit est une forme de justice en soi.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le droit ne soit qu'une justice par défaut, puisque le droit intervient souvent lorsque la justice a échoué ou n'a pas pu être rendue. Donc, par définition, il semblerait que le droit ne soit pas une forme de justice en soi, mais plutôt une solution alternative. Cependant, si l'on soutient que le droit est une forme de justice en soi, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que le droit ne peut pas toujours garantir une justice pleine et entière. Paradoxalement, on a alors l'impression que le droit peut être à la fois une forme de justice et une justice par défaut.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le droit est une forme de justice en soi ou n'est-il qu'une solution alternative en cas d'échec de la justice ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le droit peut être considéré comme une justice par défaut dans certaines situations. Puis, nous verrons que le droit peut également être une forme de justice en soi, en garantissant des droits et des libertés fondamentales. Enfin, nous nous demanderons si le droit peut être considéré comme une véritable justice, ou s'il doit être vu comme une solution alternative en cas d'échec de la justice. Par exemple, on peut citer le cas des tribunaux arbitraux qui sont souvent utilisés pour résoudre les litiges commerciaux, mais qui peuvent parfois manquer de transparence et de légitimité aux yeux du grand public.