Le droit peut-il être flexible ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le droit peut-il être flexible ?". Si on suppose qu'effectivement le droit est flexible, alors cela implique que le droit peut être adapté à des situations particulières et qu'il peut évoluer avec le temps. Au contraire, si on nie qu'effectivement le droit est flexible, alors cela a pour conséquences que le droit est rigide et qu'il ne peut pas être modifié facilement.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le droit peut être flexible, puisque cela permet de l'adapter aux changements de la société et aux nouveaux besoins. Donc, par définition, il semblerait que le droit doit être flexible pour être efficace et juste. Si à première vue on peut soutenir que le droit doit être flexible, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la flexibilité du droit peut conduire à des situations d'incertitude et d'injustice. Paradoxalement, on a alors l'impression que la rigidité du droit peut parfois être préférable pour garantir la sécurité juridique.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le droit doit être flexible pour être efficace et juste ou bien est-ce que la rigidité du droit est préférable pour garantir la sécurité juridique ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la flexibilité du droit peut permettre de répondre aux évolutions de la société et aux nouveaux besoins. Puis, nous verrons que la rigidité du droit peut garantir la sécurité juridique et éviter les situations d'incertitude. Enfin, nous nous demanderons si une certaine flexibilité du droit peut être conciliée avec la sécurité juridique. Par exemple, nous pourrons étudier des cas concrets où la flexibilité du droit a conduit à des situations d'injustice, ainsi que des cas où la rigidité du droit a empêché de répondre à des besoins sociaux importants.