Le fait de vivre constitue-t-il un bien en soi ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le fait de vivre constitue-t-il un bien en soi?" pose une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement le fait de vivre est un bien en soi, alors cela implique que la vie a une valeur intrinsèque et qu'elle est source de bonheur et d'épanouissement. Au contraire, si on nie qu'effectivement le fait de vivre est un bien en soi, alors cela a pour conséquences que la vie peut être perçue comme une source de souffrance, de douleur et de désespoir.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, le fait de vivre constitue un bien en soi, puisque la vie offre des opportunités, des expériences et des moments de joie. Donc, par définition, il semblerait que la vie soit précieuse et qu'elle mérite d'être vécue (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que le fait de vivre est un bien en soi, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la vie peut être remplie de difficultés, de souffrances et de désillusions (contredire la réponse évidente, paradoxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la vie peut également être perçue comme un fardeau et une source de malheur.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que le fait de vivre constitue réellement un bien en soi, ou bien est-ce que la vie peut être perçue comme une source de souffrance et de désespoir ?
IV) Annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira de voir que la vie peut être considérée comme un bien en soi, en mettant en avant les opportunités et les moments de bonheur qu'elle offre. Puis, nous verrons que la vie peut également être perçue comme une source de souffrance, en soulignant les difficultés et les épreuves auxquelles on peut être confronté. Enfin, nous nous demanderons si le fait de vivre peut être considéré comme un bien en soi malgré les épreuves et les souffrances que l