Le goût est-il une vertu sociale ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le goût est-il une vertu sociale ?" Si on suppose qu'effectivement le goût est une vertu sociale, alors cela implique que les préférences et les choix de chaque individu sont influencés par les normes et les valeurs de la société dans laquelle il évolue. Au contraire, si on nie qu'effectivement le goût est une vertu sociale, alors cela a pour conséquences que les préférences et les choix de chaque individu sont purement personnels et ne sont pas influencés par les normes et les valeurs de la société.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le goût est une vertu sociale, puisque les préférences et les choix de chaque individu sont influencés par les normes et les valeurs de la société dans laquelle il évolue. Donc, par définition, il semblerait que le goût soit une vertu sociale et que les individus qui ont des préférences conformes à celles de la société soient considérés comme ayant un bon goût, tandis que ceux qui ont des préférences différentes soient considérés comme ayant un mauvais goût. Si à première vue on peut soutenir que le goût est une vertu sociale, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus ont des préférences différentes et que ces préférences ne sont pas nécessairement influencées par les normes et les valeurs de la société. Paradoxalement, on a alors l'impression que le goût est à la fois une vertu sociale et une affaire personnelle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le goût est une vertu sociale ou bien est-ce qu'il relève plutôt de l'affaire personnelle de chaque individu ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le goût est effectivement une vertu sociale et que les préférences et les choix de chaque individu sont influencés par les normes et les valeurs de la société dans laquelle il évolue. Puis, nous verrons que le goût est également une affaire personnelle et que les individus ont des préférences différentes qui ne sont pas nécessairement influencées par les normes et les valeurs de la société. Enfin, nous nous demanderons si le goût peut être considéré comme une vertu sociale et une affaire personnelle à la fois. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de la mode et de l'art pour illustrer notre propos.