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Le grand art est-il de plaire ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le grand art est-il de plaire?" pose une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement, le grand art consiste à plaire, cela implique que l'objectif principal de l'art est de susciter l'adhésion et la satisfaction du public. Au contraire, si on nie cette affirmation et que le grand art ne se résume pas à plaire, cela signifie que l'art peut avoir d'autres finalités, telles que provoquer des émotions, remettre en question les normes ou susciter la réflexion.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le grand art soit effectivement celui qui parvient à plaire. En effet, selon la doxa, l'art doit être apprécié et admiré par le plus grand nombre. Cependant, si l'on se penche sur l'expérience artistique, on constate souvent que des œuvres qui ne plaisent pas immédiatement peuvent néanmoins être considérées comme des chefs-d'œuvre. Paradoxalement, il semble alors que le grand art ne se limite pas à la simple satisfaction du public.

III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que le grand art consiste réellement à plaire ou bien peut-il avoir d'autres objectifs et fonctions ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que le grand art est celui qui parvient à plaire. Ensuite, nous aborderons les différentes dimensions de l'art qui vont au-delà de la simple satisfaction du public. Enfin, nous nous interrogerons sur les critères qui permettent de définir le grand art et si la notion de plaisir est essentielle dans cette définition.