En quel sens l'État est-il rationnel ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet nous demande d'expliquer en quel sens l'État est rationnel. Si on suppose qu'effectivement l'État est rationnel, cela implique que les décisions et actions de l'État sont basées sur la logique, la rationalité et les intérêts généraux de la société. Au contraire, si on nie que l'État est rationnel, cela a pour conséquences que les décisions et actions de l'État peuvent être influencées par des intérêts particuliers, la corruption ou des motivations politiques.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'État soit rationnel, car il est supposé agir dans l'intérêt général en prenant en compte les besoins de la société dans son ensemble. Donc, par définition, nous pourrions répondre évidemment oui à la question posée. Si à première vue, on peut soutenir que l'État n'est pas rationnel, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les décisions politiques sont influencées par des considérations partisanes, des pressions de groupes d'intérêts ou des actions non rationnelles. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'État peut être irrationnel dans certaines circonstances.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État est rationnel ou bien peut-il agir de manière irrationnelle ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir en quoi l'État peut être considéré comme rationnel en examinant ses actions qui sont basées sur la logique et le bien commun. Puis, nous verrons que malgré cette rationalité supposée, l'État peut également être enclin à des décisions non rationnelles motivées par des intérêts particuliers ou autres. Enfin, nous nous demanderons si l'État peut trouver un équilibre entre rationalité et irrationalité dans son fonctionnement.
Par exemple, pour illustrer le premier point, nous pourrions mentionner des politiques publiques visant à améliorer l'éducation ou la santé de tous les citoyens, qui sont des décisions basées sur des critères de rationalité et d'intérêt général. Pour le deuxième point, nous pourrions prendre l'exemple de décisions politiques prises pour satisfaire des groupes d'intérêts particuliers, même si cela va à l'encontre du bien commun. Enfin, pour le troisième point, nous pourrions discuter des mécanismes de surveillance et de contrôle mis en place pour éviter les abus de pouvoir ou les décisions irrationnelles de l'État.