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Le langage nous donne-t-il un pouvoir sur autrui ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet pose la question de savoir si le langage procure un pouvoir sur autrui. Si on suppose qu'effectivement le langage a cet effet, alors cela implique que les mots que nous choisissons et la manière dont nous les exprimons ont une influence sur les pensées et les actions d'autrui. Au contraire, si on nie cet effet, cela signifie qu'on estime que les individus ne sont pas influençables par les mots.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le langage nous donne un pouvoir sur autrui, puisque nous pouvons persuader, convaincre et manipuler avec les mots. Donc, par définition, il semblerait que nous avons tous une capacité à influencer autrui. Cependant, si on considère que les individus ne sont pas passifs face aux mots, il semble pourtant que l'expérience montre parfois que les messages ne sont pas reçus ou qu'ils peuvent même être rejetés. Paradoxalement, on a alors l'impression que la parole peut être impuissante.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le langage donne vraiment un pouvoir sur autrui ou bien les individus sont-ils capables de résister à l'influence des mots ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous verrons que l'utilisation du langage peut en effet avoir un pouvoir sur autrui en analysant des exemples de publicité ou de discours politiques. Puis, nous observerons que le pouvoir de la parole dépend de la réceptivité et de la subjectivité des individus face aux messages, par le biais d'exemples d'études sur la communication interpersonnelle. Enfin, nous nous demanderons si le langage est réellement un moyen de exercer un pouvoir sur autrui ou s'il est plutôt un outil de communication et d'interaction sociale.