Le langage permet-il aux êtres humains de se comprendre ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : Le langage permet-il aux êtres humains de se comprendre ? Si on suppose qu'effectivement le langage permet aux êtres humains de se comprendre, alors cela implique que les individus peuvent communiquer entre eux et se comprendre mutuellement grâce à un langage commun. Au contraire, si on nie qu'effectivement le langage permet aux êtres humains de se comprendre, alors cela a pour conséquences que les individus ne peuvent pas communiquer entre eux efficacement et qu'il est difficile pour eux de se comprendre.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que oui, le langage permet aux êtres humains de se comprendre, puisque la plupart des individus sont capables de communiquer entre eux de manière efficace grâce à un langage commun. Donc, par définition, il semblerait que le langage soit un moyen incontournable pour que les êtres humains puissent se comprendre mutuellement.
Si, à première vue, on peut soutenir que le langage permet aux êtres humains de se comprendre, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus ne se comprennent pas toujours mutuellement, qu'il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des erreurs d'interprétation, ou des situations dans lesquelles le langage est inadéquat. Paradoxalement, on a alors l'impression que le langage ne permet pas toujours aux êtres humains de se comprendre.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le langage permet réellement aux êtres humains de se comprendre mutuellement, ou bien est-ce qu'il y a des situations dans lesquelles le langage est insuffisant ou inadapté ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le langage permet effectivement aux êtres humains de se comprendre mutuellement dans la plupart des situations courantes. Puis, nous verrons que le langage peut parfois être insuffisant ou inadapté, notamment dans des situations de communication complexe ou dans des contextes interculturels. Enfin, nous nous demanderons si le langage est un facteur suffisant pour garantir une compréhension mutuelle, ou si d'autres facteurs sont également à prendre en compte. Par exemple, on pourrait illustrer cela en évoquant des situations dans lesquelles le langage est passionné et que les émotions priment sur la communication verbale.