Le méchant est-il malheureux ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous intéresse est : "Le méchant est-il malheureux ?". Si on suppose qu'effectivement, le méchant est malheureux, alors cela implique que la méchanceté est une source de souffrance et que la conscience de ses actes peut causer des remords et des regrets. Au contraire, si on nie qu'effectivement le méchant est malheureux, alors cela a pour conséquences que la méchanceté peut être source de satisfaction et de plaisir pour certaines personnes.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le méchant soit malheureux, puisque la méchanceté est souvent associée à un comportement négatif et destructeur. Donc, par définition, il semblerait que le méchant doive être malheureux. Cependant, si on regarde de plus près, on peut soutenir que le méchant n'est pas forcément malheureux, car il peut trouver du plaisir dans ses actions et ne pas éprouver de remords. Paradoxalement, on a alors l'impression que la méchanceté peut mener au bonheur.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le méchant est malheureux à cause de sa méchanceté ou bien est-ce que la méchanceté peut mener au bonheur ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la méchanceté peut mener à des conséquences négatives sur le plan émotionnel et relationnel. Puis, nous verrons que le méchant peut également trouver du plaisir dans ses actions et ne pas être malheureux. Enfin, nous nous demanderons si la méchanceté peut réellement mener au bonheur à long terme. Par exemple, nous pourrons évoquer des personnages de fiction comme Voldemort dans Harry Potter qui est méchant et malheureux ou encore le Joker dans Batman qui est méchant et semble trouver du plaisir dans ses actions.