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Le philosophe est-il sceptique ?

i) présentation du paradoxe et définitions : Le sujet "le philosophe est-il sceptique ?" soulève un paradoxe intéressant. Si on suppose qu'effectivement le philosophe est sceptique, cela implique que celui-ci remet en question la certitude de toute connaissance et adhère à un doute systématique. Au contraire, si on nie qu'effectivement le philosophe est sceptique, cela a pour conséquences que celui-ci soutient des positions fermes et définitives, s'appuyant sur des arguments rationnels.
ii) énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que le philosophe est bel et bien sceptique, puisqu'il interroge les fondements de nos connaissances et remet en question les vérités établies. Ainsi, la doxa philosophique soutient généralement que le scepticisme est un trait caractéristique du philosophe. Cependant, malgré cette réponse évidente, il est intéressant de constater que l'expérience montre souvent que certains philosophes tiennent des positions affirmées et argumentées. Paradoxalement, on a alors l'impression que le philosophe n'est pas systématiquement sceptique.
iii) problématique On pourra alors se demander : est-ce que le philosophe est réellement sceptique par nature, ou bien est-ce que celui-ci peut être affirmatif dans certains domaines ?
iv) annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur du scepticisme chez le philosophe. Ensuite, nous aborderons les raisons qui peuvent expliquer pourquoi certains philosophes adoptent des positions affirmées. Enfin, nous nous demanderons si le scepticisme est compatible avec une certaine conviction philosophique.