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Le plaisir est-il condamnable ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le plaisir est-il condamnable ?" Si on suppose qu'effectivement le plaisir est condamnable alors cela implique que tout acte qui procure du plaisir doit être évité ou puni. Au contraire, si on nie qu'effectivement le plaisir est condamnable alors cela a pour conséquences que tout acte qui procure du plaisir est acceptable.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le plaisir soit condamnable, puisque la morale et la religion ont souvent associé le plaisir à la luxure et au péché. Donc, par définition, il semblerait que le plaisir soit mauvais et qu'il doive être évité. Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que le plaisir n'est pas condamnable en soi, mais que c'est l'abus ou la recherche exclusive du plaisir qui peut être condamnable. Paradoxalement, on a alors l'impression que le plaisir peut être à la fois bon et mauvais selon les circonstances.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le plaisir est condamnable en soi ou est-ce que c'est l'abus ou la recherche exclusive du plaisir qui est condamnable ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le plaisir peut être bénéfique pour l'être humain, notamment en termes de santé mentale et physique. Puis, nous verrons que l'abus ou la recherche exclusive du plaisir peut conduire à des comportements addictifs et nuisibles pour soi-même et pour les autres. Enfin, nous nous demanderons si la condamnation du plaisir est justifiée ou s'il convient plutôt de trouver un équilibre entre plaisir et responsabilité. Par exemple, on peut évoquer le plaisir de la nourriture, qui peut être bénéfique pour notre corps et notre moral, mais qui peut aussi devenir une addiction à la malbouffe et à la surconsommation.