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Le plus fort a-t-il le droit de faire le droit ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le plus fort a-t-il le droit de faire le droit ?" Si on suppose qu'effectivement le plus fort a le droit de faire le droit, alors cela implique que la loi est dictée par la force et que les plus puissants peuvent imposer leur volonté aux plus faibles. Au contraire, si on nie qu'effectivement le plus fort a le droit de faire le droit, alors cela signifie que la loi doit être édictée par une autorité supérieure et indépendante de la force.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, le plus fort ne devrait pas avoir le droit de faire le droit, puisque cela reviendrait à justifier l'oppression des plus faibles et à nier les principes d'égalité et de justice. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que le plus fort ne doit pas faire le droit, ce qui correspond à la doxa. Cependant, si l'on examine cette question de manière plus approfondie, on peut soutenir que le plus fort peut effectivement faire le droit, dans la mesure où il est capable d'imposer sa volonté aux autres. Paradoxalement, on a alors l'impression que la force peut être considérée comme une source de légitimité, ce qui contredit la réponse évidente et donne lieu à une para-doxa.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le plus fort a le droit de faire le droit ou bien est-ce que cela revient à justifier l'oppression et à nier les principes d'égalité et de justice ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la force ne peut pas être considérée comme une source de légitimité, car cela reviendrait à justifier l'oppression et à nier les principes d'égalité et de justice. Puis, nous verrons que la légitimité de la loi dépend de son acceptation par les citoyens et que la force ne peut pas garantir cette acceptation. Enfin, nous nous demanderons si une autorité supérieure et indépendante de la force peut garantir la légitimité de la loi. Par exemple, on peut citer l'histoire de la résistance à l'oppression, notamment celle de Gandhi en Inde ou celle de Martin Luther King aux États-Unis, qui ont réussi à faire valoir leurs droits sans recourir à la force.