Le politique a-t-il à régler les passions humaines ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de la dissertation est de savoir si le politique a la responsabilité de régler les passions humaines. Si on suppose qu'effectivement le politique doit régler les passions humaines, cela implique que le politique a un rôle déterminant dans la régulation des comportements humains. Au contraire, si on nie que le politique a cette responsabilité, cela a pour conséquences que les passions humaines peuvent mener à des situations de chaos et d'instabilité.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que le politique doit régler les passions humaines puisque cela fait partie de ses fonctions de maintenir l'ordre et la stabilité dans la société. Donc, par définition, il semblerait que le politique ait cette responsabilité. Cependant, paradoxalement, on peut constater que les passions humaines peuvent être un moteur pour le changement et la transformation sociale. Par conséquent, on a l'impression que les passions humaines sont à la fois un danger pour la stabilité et un moteur pour le changement.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le politique doit régler les passions humaines pour maintenir l'ordre et la stabilité ou bien les passions humaines sont-elles nécessaires pour le changement et la transformation sociale ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les passions humaines peuvent mener à des situations de chaos et d'instabilité si le politique ne les régule pas. Puis, nous verrons que les passions humaines peuvent être un moteur pour le changement social. Enfin, nous nous demanderons si le politique doit réguler les passions humaines ou bien les laisser s'exprimer pour favoriser le changement social. Par exemple, on pourra prendre l'exemple des mouvements sociaux qui ont permis des avancées importantes dans l'histoire, mais qui ont également causé des perturbations dans la société.