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Le politique doit-il être un technicien ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le politique doit-il être un technicien ?" Si on suppose qu'effectivement, le politique doit être un technicien, alors cela implique que les décisions politiques doivent être prises en se basant sur des critères purement techniques et rationnels, sans prendre en compte les opinions et les sentiments des citoyens. Au contraire, si on nie qu'effectivement le politique doit être un technicien, alors cela a pour conséquences que les décisions politiques seront prises en se basant sur des opinions et des sentiments personnels, sans prendre en compte les données et les faits concrets.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le politique doit être un technicien, puisque cela garantirait une prise de décision objective et rationnelle, conforme aux intérêts de la société. Donc, par définition, il semblerait que le politique doive être un technicien, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si à première vue on peut soutenir que le politique doit être un technicien, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les décisions purement techniques et rationnelles ne sont pas toujours les meilleures pour l'intérêt général. Paradoxalement, on a alors l'impression que les décisions politiques doivent être prises en prenant en compte les opinions et les sentiments des citoyens, même si cela peut aller à l'encontre des données et des faits concrets.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le politique doit être un technicien, en se basant sur des critères purement techniques et rationnels, ou bien doit-il prendre en compte les opinions et les sentiments des citoyens pour prendre des décisions politiques qui correspondent à l'intérêt général ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la prise de décision purement technique et rationnelle ne garantit pas toujours une décision optimale pour l'intérêt général. Pour cela, nous prendrons l'exemple de la crise économique de 2008. Puis, nous verrons que les opinions et les sentiments des citoyens doivent être pris en compte pour garantir une décision politique qui correspond à l'intérêt général. Pour cela, nous prendrons l'exemple de la crise des migrants en Europe. Enfin, nous nous demanderons si une combinaison des deux approches est possible pour garantir une prise de décision optimale pour l'intérêt général, en prenant en compte à la fois les données et les faits concrets, ainsi que les opinions et les sentiments des citoyens.