Choisit-on ses souvenirs ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation est "choisit-on ses souvenirs ?". Si on suppose qu'effectivement, nous choisissons nos souvenirs, cela implique que nous avons le pouvoir de sélectionner les moments que nous voulons mémoriser et de les influencer selon nos préférences. Au contraire, si on nie qu'effectivement nous choisissons nos souvenirs, cela signifie que nos souvenirs sont déterminés par des facteurs externes et échappent à notre volonté.
Par exemple, si je décide de garder uniquement les souvenirs heureux de mes vacances et d'oublier les moments moins agréables, cela montre une certaine capacité à choisir mes souvenirs. Mais si je ne peux pas effacer les souvenirs douloureux liés à la perte d'un être cher, cela suggère que certains souvenirs nous sont imposés.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que nous choisissons effectivement nos souvenirs, car nous avons la possibilité de privilégier certains moments de notre passé par rapport à d'autres. Donc, par définition, il semblerait que nous avons cette capacité à choisir nos souvenirs.
Cependant, malgré cette apparence évidente du choix de nos souvenirs, l'expérience montre souvent que nous ne sommes pas pleinement maîtres de nos souvenirs. Paradoxalement, parfois, certains souvenirs peuvent surgir de manière inattendue ou persister dans notre mémoire, même si nous préférerions les oublier.
Par exemple, nous pouvons essayer de ne garder que des souvenirs positifs d'une relation amoureuse terminée, mais les souvenirs douloureux peuvent continuer à hanter notre esprit. On a alors l'impression que nous ne choisissons pas réellement tous nos souvenirs.

III) Problématique :
On peut alors se demander s'il est vraiment possible de choisir tous nos souvenirs ou si certains échappent à notre volonté. Est-ce que nous avons réellement le pouvoir de sélectionner et de contrôler tous nos souvenirs ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments qui soutiennent l'idée que nous choisissons effectivement nos souvenirs. Puis, nous aborderons les aspects qui montrent que nos souvenirs peuvent également échapper à notre volonté. Enfin, nous nous interrogerons sur la véritable nature de notre capacité à choisir nos souvenirs.