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Le pouvoir repose-t-il sur la contrainte ou sur le consentement ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est le suivant : "Le pouvoir repose-t-il sur la contrainte ou sur le consentement ?" Si on suppose qu'effectivement le pouvoir repose sur la contrainte, alors cela implique que l'autorité s'exerce par la force, la violence ou la menace. Au contraire, si on nie qu'effectivement le pouvoir repose sur la contrainte, alors cela a pour conséquences que l'autorité s'exerce par le consentement, c'est-à-dire que les individus acceptent de se soumettre à l'autorité.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le pouvoir repose sur la contrainte, puisque sans elle, il ne pourrait pas s'exercer efficacement. Donc, par définition, il semblerait que la contrainte soit nécessaire pour l'exercice du pouvoir, ce qui est la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, à première vue, on peut soutenir que le pouvoir repose sur le consentement, car les individus peuvent accepter de se soumettre à l'autorité sans être contraints. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le pouvoir s'exerce également par le consentement, mais que celui-ci peut être obtenu par la contrainte. Paradoxalement, on a alors l'impression que le pouvoir peut reposer à la fois sur la contrainte et sur le consentement.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le pouvoir repose sur la contrainte ou sur le consentement ? Ou bien peut-il reposer à la fois sur la contrainte et sur le consentement ? Comment expliquer cette coexistence paradoxale ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le pouvoir peut effectivement reposer sur la contrainte, et que celle-ci peut être utilisée pour obtenir le consentement des individus. Puis, nous verrons que le pouvoir peut également reposer sur le consentement, et que celui-ci peut être obtenu par des moyens autres que la contrainte. Enfin, nous nous demanderons si le pouvoir peut réellement reposer à la fois sur la contrainte et sur le consentement, et comment expliquer cette coexistence paradoxale. Pour illustrer ces différentes idées, nous prendrons l'exemple de différents régimes politiques, tels que les dictatures, les démocraties ou encore les monarchies constitutionnelles.