Le principe d'égalité exige-t-il d'abolir toutes les différences existant entre les êtres humains ?
i) Présentation du paradoxe et des définitions:
Le sujet "le principe d'égalité exige-t-il d'abolir toutes les différences existant entre les êtres humains?" pose le paradoxe suivant : Si on suppose qu'effectivement le principe d'égalité exige d'abolir toutes les différences entre les êtres humains, alors cela implique que tous les individus devraient être identiques, sans aucune distinction. En revanche, si on nie cette supposition et que l'on reconnaît l'existence de différentes caractéristiques et diversités chez les êtres humains, cela aurait pour conséquences que le principe d'égalité n'exigerait pas l'abolition de toutes les différences.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation:
À première vue, il semble que le principe d'égalité exige d'abolir toutes les différences existant entre les êtres humains. En effet, cela pourrait être considéré comme une réponse évidente, dans la mesure où l'égalité pourrait être perçue comme la suppression de toute distinction entre les individus. Cependant, si l'on examine de plus près cette idée, il apparaît que l'expérience montre souvent le contraire. Paradoxalement, on constate que même en cherchant à instaurer l'égalité, des différences subsistent et peuvent même être valorisées.
iii) Problématique:
Face à ce paradoxe, il convient de se demander si le principe d'égalité exige réellement l'abolition de toutes les différences ou s'il est possible de penser que certains types de différences peuvent coexister avec l'égalité.
iv) Annonce du plan:
Dans un premier temps, nous verrons que le principe d'égalité implique effectivement une égalité de traitement et d'opportunités pour tous les individus. Ensuite, nous aborderons le fait que malgré cela, des différences persistantes existent et peuvent être légitimement acceptées sans remettre en cause le principe d'égalité. Enfin, nous nous interrogerons sur la manière de concilier ces différentes perspectives et sur les éventuelles limites du principe d'égalité.