Le progrès technique nous libère-t-il du travail ?

Méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le progrès technique nous libère-t-il du travail ? Si on suppose qu'effectivement le progrès technique nous libère du travail, alors cela implique que les machines et les automatisations prennent en charge les tâches laborieuses, permettant ainsi aux individus de se consacrer à des activités plus enrichissantes. Au contraire, si on nie que le progrès technique nous libère du travail, alors cela signifie que les avancées technologiques créent de nouvelles exigences et demandent une adaptation constante des travailleurs.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le progrès technique nous libère du travail, puisque les machines peuvent effectuer des tâches à notre place. Donc, par définition, il semblerait que le progrès technique soit synonyme de libération du travail. Cependant, si l'on examine de plus près, on constate que l'expérience montre souvent que malgré les avancées technologiques, de nouvelles tâches et responsabilités émergent. Paradoxalement, on a alors l'impression que le progrès technique ne nous libère pas réellement du travail, mais plutôt qu'il le transforme.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le progrès technique nous libère réellement du travail ou bien est-ce qu'il crée de nouvelles formes de travail ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir comment le progrès technique peut effectivement conduire à une libération du travail en automatisant certaines tâches. Puis, nous verrons que malgré cela, de nouvelles exigences et responsabilités peuvent émerger, montrant ainsi que le progrès technique ne nous libère pas totalement du travail. Enfin, nous nous demanderons si le progrès technique peut réellement conduire à une libération du travail ou s'il est plutôt une source de transformation et d'évolution dans le monde professionnel.
Exemple pour illustrer : On peut prendre l'exemple de l'industrie automobile où l'automatisation des chaînes de production a permis de réduire le travail manuel, mais a également nécessité de nouvelles compétences pour superviser et entretenir les machines.