Le propre du vivant est-il de tomber malade ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le propre du vivant est-il de tomber malade?" pose une question paradoxale. Si on suppose qu'effectivement le propre du vivant est de tomber malade, cela implique que la maladie est une caractéristique inhérente à la vie. Au contraire, si on nie cette affirmation et que le propre du vivant n'est pas de tomber malade, cela signifie que la maladie est une exception à la norme de la vie.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que le propre du vivant n'est pas de tomber malade, puisque la santé est généralement considérée comme l'état normal de l'organisme vivant. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "non, le propre du vivant n'est pas de tomber malade" (doxa).
Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que le fait de tomber malade est inhérent à la vie. En effet, l'expérience montre souvent que les êtres vivants sont sujets à des maladies, qu'il s'agisse d'infections, de dysfonctionnements cellulaires ou de maladies génétiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la maladie fait partie intégrante de la vie.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le propre du vivant est de tomber malade ou bien est-ce que la maladie est une exception à la norme de la vie ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la maladie est une réalité inhérente à la vie, en examinant les différentes formes de maladies qui affectent les êtres vivants. Puis, nous verrons que la capacité des organismes vivants à lutter contre la maladie est également une caractéristique essentielle de la vie. Enfin, nous nous demanderons si la maladie peut être considérée comme un processus nécessaire à l'évolution et à l'adaptation des êtres vivants.