Le psychisme est-il objet de connaissance ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le psychisme est-il objet de connaissance ?" Si on suppose qu'effectivement le psychisme peut être connu, cela implique que nous pouvons comprendre le fonctionnement de la pensée, des émotions et des comportements. Au contraire, si on nie que le psychisme peut être connu, cela a pour conséquences que nous ne pouvons pas comprendre les mécanismes qui régissent notre comportement et nos réactions.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le psychisme est objet de connaissance, puisque nous pouvons observer les comportements et les réactions des individus et en déduire des conclusions. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, le psychisme est objet de connaissance" (doxa).
Cependant, si à première vue on peut soutenir que le psychisme est objet de connaissance, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que nous ne pouvons pas comprendre les raisons profondes de nos comportements et de nos émotions (paradoxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que plus nous cherchons à comprendre le psychisme, plus il nous échappe.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le psychisme est objet de connaissance ou bien est-ce qu'il nous échappe ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le psychisme est en partie objet de connaissance, car nous pouvons observer les comportements et les réactions des individus. Puis, nous verrons que malgré cela, il y a des limites à notre compréhension du psychisme, car il est complexe et multifactoriel. Enfin, nous nous demanderons si notre incapacité à comprendre complètement le psychisme signifie qu'il nous échappe totalement. Pour illustrer notre propos, nous prendrons l'exemple de la psychologie comportementale et cognitive, ainsi que celui de la psychanalyse.