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Le sage a-t-il besoin d'autrui ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le sage a-t-il besoin d'autrui ?" Si on suppose qu'effectivement le sage n'a pas besoin d'autrui, cela implique que sa sagesse lui permet de se suffire à lui-même et de trouver en lui toutes les réponses à ses questions. Au contraire, si on nie cette hypothèse et que le sage a besoin d'autrui, cela a pour conséquences que sa sagesse est limitée et qu'il ne peut pas tout comprendre seul.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le sage n'a pas besoin d'autrui, puisque sa sagesse lui permet de se suffire à lui-même. Donc, par définition, il semblerait que le sage soit capable de trouver en lui-même toutes les réponses à ses questions, sans avoir besoin de l'aide d'autrui. Cette réponse semble évidente et correspond à la doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que le sage n'a pas besoin d'autrui, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le sage a besoin d'autrui pour parfaire sa sagesse. Paradoxalement, on a alors l'impression que le sage est plus sage lorsqu'il est entouré d'autrui et qu'il peut échanger avec eux. En effet, les échanges avec autrui permettent au sage de découvrir de nouvelles perspectives et de nouvelles connaissances.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le sage a besoin d'autrui pour parfaire sa sagesse ou bien peut-il se suffire à lui-même pour trouver toutes les réponses à ses questions ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le sage peut se suffire à lui-même pour trouver des réponses à ses questions grâce à sa sagesse. Puis, nous verrons que le sage a besoin d'autrui pour parfaire sa sagesse et découvrir de nouvelles perspectives. Enfin, nous nous demanderons si le sage peut être considéré comme véritablement sage s'il ne prend pas en compte les connaissances et les perspectives d'autrui.
Par exemple, nous pourrions illustrer notre propos en citant l'exemple de Socrate, qui a toujours cherché à échanger avec autrui pour parfaire sa sagesse. Nous pourrions également citer l'exemple de certains sages solitaires qui ont réussi à trouver toutes les réponses à leurs questions sans l'aide d'autrui.