Le savoir a-t-il besoin d'être fondé ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le savoir, concept fondamental dans notre société, suscite un paradoxe intéressant. Si on suppose qu'effectivement le savoir a besoin d'être fondé, cela implique que toute connaissance doit reposer sur des bases solides et vérifiables. Au contraire, si on nie qu'effectivement le savoir a besoin d'être fondé, cela a pour conséquences que les connaissances peuvent être basées sur des croyances, des opinions ou des intuitions.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le savoir a besoin d'être fondé, puisque cela garantit sa fiabilité et sa validité. Donc, par définition, il semblerait que le savoir nécessite une base solide, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, à y regarder de plus près, on peut soutenir que le savoir peut également émerger de manière intuitive ou créative, sans nécessairement être fondé sur des preuves tangibles. Paradoxalement, l'expérience montre souvent que des découvertes scientifiques ou des avancées artistiques ont été réalisées sans fondement préalable, remettant en question la réponse évidente.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le savoir a réellement besoin d'être fondé pour être considéré comme valide et fiable, ou bien peut-il émerger de manière intuitive ou créative, sans nécessiter de fondement solide ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le savoir fondé sur des bases solides garantit sa fiabilité et sa validité. Pour cela, nous examinerons des exemples de disciplines scientifiques qui reposent sur des méthodes rigoureuses de vérification et de validation. Puis, nous verrons que le savoir peut également émerger de manière intuitive ou créative, sans nécessiter de fondement solide. Nous illustrerons cette idée par des exemples de découvertes artistiques ou philosophiques qui ont été réalisées sans fondement préalable. Enfin, nous nous demanderons si le savoir peut être considéré comme valide et fiable même s'il n'est pas fondé, en prenant en compte les limites et les critiques de chaque approche.