Le savoir a-t-il des degrés ?

I) Présentation du paradoxe et des définitions : Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le savoir a-t-il des degrés ?". Si on suppose qu'effectivement le savoir a des degrés, cela implique que certaines connaissances sont plus importantes ou plus utiles que d'autres. Au contraire, si on nie qu'effectivement le savoir a des degrés, cela a pour conséquence que toutes les connaissances ont la même valeur.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le savoir a des degrés, puisque certaines connaissances sont plus importantes que d'autres. Donc, par définition, il semblerait que certaines connaissances soient plus précieuses que d'autres, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si l'on examine de plus près cette question, on peut soutenir que toutes les connaissances ont la même valeur, car chacune d'entre elles peut être utile à sa manière. En effet, l'expérience montre bien souvent que les connaissances les plus inattendues peuvent être les plus utiles. Paradoxalement, on a alors l'impression que toutes les connaissances ont la même valeur.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que certaines connaissances sont plus importantes que d'autres, ou bien toutes les connaissances ont-elles la même valeur ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que certaines connaissances sont plus importantes que d'autres, car elles peuvent avoir des conséquences plus importantes sur notre vie et notre environnement. Prenons l'exemple de la connaissance scientifique, qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure et de résoudre des problèmes complexes. Dans un deuxième temps, nous verrons que toutes les connaissances ont une valeur, car elles peuvent nous aider à mieux comprendre notre environnement et à nous adapter à des situations nouvelles. Prenons l'exemple de la connaissance artistique, qui nous permet de mieux appréhender la beauté du monde et de mieux comprendre les émotions humaines. Enfin, nous nous demanderons si le savoir peut être hiérarchisé ou s'il doit être considéré comme un tout indivisible. Nous verrons que cette question est complexe et qu'elle ne peut être résolue de manière définitive. En effet, le savoir est un domaine en constante évolution, et les connaissances que nous considérons comme importantes aujourd'hui peuvent être obsolètes demain.