Le sens commun tient volontiers le travail pour une malédiction et la paresse pour un vice : y a-t-il là, ou non, une contradiction ?

i) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est le sens commun qui a tendance à considérer le travail comme une malédiction et la paresse comme un vice. Si l'on suppose effectivement que le travail est une malédiction, cela implique que celui-ci est perçu comme une source de souffrance et de contraintes. En revanche, si l'on nie cette notion et que l'on considère plutôt que la paresse est un vice, cela signifie que la non-activité est perçue comme une déviance morale.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le sens commun confirme cette perception, car selon la doxa, la valeur de l'effort et du travail est appréciée, tandis que la paresse est condamnée. Ainsi, de prime abord, on peut soutenir que le travail est perçu comme une malédiction et que la paresse est un vice indésirable par la majorité des individus. Cependant, malgré cette évidence, l'expérience montre souvent que cette affirmation est paradoxale. En effet, on peut constater que dans certaines situations, la paresse est valorisée et le travail peut être ressenti comme une contrainte.
iii) Problématique :
Face à cette apparente contradiction, se pose alors la question suivante : Y a-t-il ou non une contradiction dans la perception commune du travail comme une malédiction et de la paresse comme un vice ?
iv) Annonce du plan :
Afin de répondre à cette problématique, notre dissertation abordera tout d'abord les raisons qui conduisent à considérer le travail comme une malédiction. Ensuite, nous examinerons les arguments qui remettent en question cette perception commune et mettent en avant la valorisation de la paresse. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité d'une conciliation entre ces deux perceptions apparemment opposées. Pour étayer nos propos, nous illustrerons notre argumentation par des exemples concrets.