En quel sens peut-on dire que le mal n'existe pas ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "En quel sens peut-on dire que le mal n'existe pas ?" Si on suppose qu'effectivement le mal n'existe pas, alors cela implique que toutes les actions humaines peuvent être justifiées et qu'il n'y a pas de distinction entre le bien et le mal. Au contraire, si on nie qu'effectivement le mal n'existe pas, alors cela signifie que certaines actions sont intrinsèquement mauvaises et qu'il existe une notion objective du mal.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le mal n'existe pas, puisque chaque personne a sa propre conception du bien et du mal. Donc, par définition, il semblerait que tout ce qui est considéré comme mal est simplement une question de perspective subjective. C'est ce qu'on appelle la relativité morale, où chaque individu définit ses propres valeurs morales.
Si à première vue on peut soutenir que le mal n'existe pas, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines actions sont universellement perçues comme mauvaises. Par exemple, le meurtre, le vol ou la torture sont généralement considérés comme des actes immoraux dans toutes les cultures. Paradoxalement, on a alors l'impression que le mal existe bel et bien, même s'il est difficile de le définir de manière absolue.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le mal n'existe pas du tout, ou bien existe-t-il dans une certaine mesure et selon des critères variables ?
IV)