Le spectacle de la nature relève-t-il de l'art ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le spectacle de la nature relève-t-il de l'art ?" Si on suppose qu'effectivement, la nature est un spectacle artistique, cela implique que les éléments naturels tels que les paysages, les animaux, les plantes, sont des œuvres d'art. Au contraire, si on nie qu'effectivement la nature est un spectacle artistique, cela a pour conséquences que la nature ne peut pas être considérée comme une œuvre d'art.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le spectacle de la nature relève de l'art, puisque la nature est souvent considérée comme étant belle et harmonieuse. Donc, par définition, il semblerait que la nature puisse être considérée comme une œuvre d'art, ce qui représente la réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que la nature est une œuvre d'art, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la nature peut être chaotique, violente et imprévisible, ce qui contredit la réponse évidente, la para-doxa. Paradoxalement, on a alors l'impression que la nature ne peut pas être considérée comme une œuvre d'art.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le spectacle de la nature relève de l'art ou bien est-ce que la nature est simplement un phénomène naturel qui ne peut pas être considéré comme une œuvre d'art ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la nature peut être considérée comme une œuvre d'art grâce à sa beauté et son harmonie. Puis, nous verrons que la nature peut également être considérée comme une œuvre d'art grâce à l'intervention humaine, comme c'est le cas dans les jardins paysagers. Enfin, nous nous demanderons si la nature peut être considérée comme une œuvre d'art malgré sa dimension imprévisible et chaotique. Pour cela, nous prendrons l'exemple des phénomènes naturels tels que les ouragans ou les tremblements de terre.
