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Le terrorisme est-il un acte de guerre ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le terrorisme est-il un acte de guerre ?" Si on suppose qu'effectivement le terrorisme est un acte de guerre, alors cela implique que les terroristes sont des combattants et que leurs actions sont des attaques contre les forces armées ennemies. Au contraire, si on nie qu'effectivement le terrorisme est un acte de guerre, alors cela a pour conséquences que les terroristes sont des criminels et que leurs actions sont des attaques contre des civils.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque le terrorisme est une tactique utilisée par des groupes non-étatiques pour atteindre des objectifs politiques, économiques ou religieux. Donc, par définition, il semblerait que le terrorisme ne soit pas un acte de guerre, mais plutôt un acte criminel. Si à première vue on peut soutenir que le terrorisme est un acte de guerre, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les terroristes ne respectent pas les lois de la guerre, en particulier en ciblant délibérément des civils. Paradoxalement, on a alors l'impression que le terrorisme est à la fois un acte de guerre et un acte criminel.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le terrorisme est un acte de guerre ou bien est-ce qu'il est plutôt un acte criminel ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le terrorisme peut être considéré comme un acte de guerre, en particulier lorsqu'il est mené par des groupes qui se considèrent comme des combattants. Puis nous verrons que le terrorisme peut également être considéré comme un acte criminel, en particulier lorsqu'il vise délibérément des civils. Enfin, nous nous demanderons si la distinction entre acte de guerre et acte criminel est pertinente pour lutter efficacement contre le terrorisme. Par exemple, nous pourrons évoquer le cas des drones armés utilisés par les États-Unis pour cibler des terroristes présumés dans des pays étrangers, et la question de savoir si ces attaques relèvent de la guerre ou du crime.