Le travail a-t-il une valeur ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le travail, est-il réellement valorisé ? Si on suppose qu'effectivement le travail a une valeur, alors cela implique que l'effort fourni et les compétences mises en œuvre sont récompensés. Au contraire, si on nie qu'effectivement le travail a une valeur, alors cela a pour conséquence que les individus ne sont pas justement rétribués pour leur contribution.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, le travail a une valeur, puisque les salaires et les récompenses financières sont généralement attribués en fonction de l'activité professionnelle. Donc, par définition, il semblerait que le travail soit valorisé (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que le travail a une valeur, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines professions sont sous-payées ou que certaines tâches sont dévalorisées. Paradoxalement, on a alors l'impression que la valeur accordée au travail est relative et dépendante de facteurs économiques et sociaux (contredire la réponse évidente, paradoxa).
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le travail a réellement une valeur intrinsèque ou bien est-ce que sa valeur est subjective et dépendante des circonstances ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la valeur du travail peut être mesurée à travers la rémunération et les avantages sociaux qu'il génère. Puis, nous verrons que la valeur du travail peut également être perçue à travers l'épanouissement personnel et la satisfaction qu'il procure. Enfin, nous nous demanderons si la valeur du travail peut être remise en question dans un contexte de crise économique ou de transformations technologiques.