Le travail fait-il de l'être humain un être moral ?

Voici une proposition de dissertation en suivant la méthode donnée :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Le travail fait-il de l'être humain un être moral ?" Si on suppose effectivement que le travail a un impact sur la moralité de l'être humain, alors cela implique que l'engagement dans une activité professionnelle permet de développer des valeurs telles que la responsabilité, l'intégrité et le respect des règles. Au contraire, si on nie que le travail ait une influence sur la moralité, cela signifie que les actions morales ne sont pas conditionnées par l'activité professionnelle, mais plutôt par d'autres facteurs.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le travail contribue à la moralité de l'être humain, car il favorise l'acquisition de compétences sociales, l'autonomie et le sens des responsabilités. Donc, par définition, il semblerait que le travail rende l'être humain plus moral (réponse évidente au sujet, doxa). Cependant, si l'on soutient que l'être humain peut être moral sans nécessairement travailler, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que des individus inactifs sur le plan professionnel peuvent également faire preuve de moralité. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'absence de travail ne compromet pas nécessairement la moralité, voire peut parfois la renforcer.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le travail est réellement un facteur déterminant dans la formation de la moralité de l'être humain, ou bien existe-t-il d'autres éléments qui influencent davantage la construction de la moralité ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur de l'idée que le travail contribue à la moralité de l'être humain en mettant en avant les valeurs et les compétences développées dans le cadre professionnel. Prenons par exemple le cas d'un médecin qui consacre sa vie à soigner les autres, ce qui témoigne de son engagement moral. Ensuite, nous aborderons les contre-arguments qui remettent en question cette idée en soulignant les exemples de personnes qui, sans travail, parviennent à adopter des comportements moraux, comme les béné