Le travail figure-t-il au nombre des droits de l'homme ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le travail figure-t-il au nombre des droits de l'homme ? Si on suppose qu'effectivement le travail est considéré comme un droit fondamental, alors cela implique que chaque individu a le droit d'accéder à un emploi décent, d'être rémunéré équitablement et de bénéficier de conditions de travail dignes. Au contraire, si on nie que le travail est un droit de l'homme, cela a pour conséquences que les individus pourraient être exploités, privés de leurs droits sociaux et économiques, et soumis à des conditions de travail précaires.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le travail est bel et bien un droit de l'homme, puisque cela permet à chaque individu de réaliser son potentiel, de contribuer à la société et de jouir de sa dignité. Donc, par définition, il semblerait que le travail soit inclus parmi les droits de l'homme, une réponse évidente selon la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que le travail n'est pas un droit de l'homme, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus qui sont privés d'un emploi décent sont également privés de la possibilité de réaliser pleinement leurs droits fondamentaux. En effet, la précarité et le chômage peuvent entraîner des situations de vulnérabilité, de pauvreté et de discrimination. Paradoxalement, on a alors l'impression que nier le travail comme un droit de l'homme conduit à une violation des autres droits de l'homme.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le travail est effectivement un droit de l'homme ou bien est-ce que le nier entraîne une violation des autres droits fondamentaux ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira