Le travail libère-t-il ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Le travail libère-t-il ?" pose une question controversée quant à la nature du travail et à son impact sur l'individu. Si on suppose qu'effectivement le travail libère, cela implique que l'engagement dans une activité professionnelle permet à l'individu de se réaliser, de s'épanouir et d'acquérir une certaine autonomie. Au contraire, si on nie qu'effectivement le travail libère, cela a pour conséquences que l'individu est aliéné, exploité et perd sa liberté en étant soumis à des contraintes et des obligations inhérentes au monde du travail.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le travail libère, puisque l'accomplissement de tâches valorisantes et la possibilité de développer ses compétences peuvent apporter un sentiment de satisfaction et de réalisation personnelle. Donc, par définition, il semblerait que le travail soit libérateur, conformément à la réponse évidente basée sur la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que le travail libère, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cela n'est pas toujours le cas. En effet, de nombreux travailleurs se retrouvent pris dans une routine monotone, subissent des conditions de travail difficiles et sont soumis à des pressions hiérarchiques ou économiques qui limitent leur liberté. Paradoxalement, on a alors l'impression que le travail peut être une source d'oppression plutôt que de libération.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le travail libère réellement l'individu ou bien est-ce qu'il le soumet à des contraintes et à une aliénation qui limitent sa liberté ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que le travail peut effectivement libérer l'individu en lui permettant de s'épanouir et