Le travail n'est-il qu'un moyen de subsistance ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : Le travail n'est-il qu'un moyen de subsistance ? Si on suppose qu'effectivement le travail n'est qu'un moyen de subsistance, alors cela implique que le travail n'a pas de valeur en soi, mais uniquement comme source de revenus pour subvenir à nos besoins. Au contraire, si on nie qu'effectivement le travail n'est qu'un moyen de subsistance, alors cela a pour conséquences que le travail est source de satisfaction personnelle et d'épanouissement.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le travail est uniquement un moyen de subsistance, puisque sans travail, il est difficile de subvenir à ses besoins vitaux. Donc, par définition, il semblerait que le travail n'a pas de valeur en soi, mais uniquement comme source de revenus pour subvenir à nos besoins. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le travail est source de satisfaction personnelle et d'épanouissement. Paradoxalement, on a alors l'impression que le travail est à la fois un moyen de subsistance et une source de satisfaction personnelle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le travail n'est qu'un moyen de subsistance ou bien est-ce qu'il est également source de satisfaction personnelle et d'épanouissement ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le travail est effectivement un moyen de subsistance indispensable pour subvenir à nos besoins vitaux. Puis, nous verrons que le travail peut également être source de satisfaction personnelle et d'épanouissement. Enfin, nous nous demanderons si le travail doit être considéré uniquement comme un moyen de subsistance ou s'il doit également être valorisé pour ses aspects personnels et sociaux.
Exemple :
Pour le premier point, on peut citer l'exemple des personnes qui travaillent dans des emplois précaires et mal rémunérés, mais qui n'ont pas d'autre choix que de travailler pour subvenir à leurs besoins vitaux tels que se nourrir, se loger et se vêtir. Pour le deuxième point, on peut prendre l'exemple des personnes qui trouvent du sens dans leur travail et qui sont épanouies professionnellement, comme les artistes, les chercheurs, les enseignants, etc. Pour le troisième point, on peut réfléchir sur les politiques publiques qui pourraient valoriser le travail pour ses aspects personnels et sociaux, comme par exemple en encourageant la formation continue, en favorisant les conditions de travail favorables à l'épanouissement personnel et en reconnaissant les métiers qui ont une valeur sociale importante.