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Le virtuel est-il une drogue ?

Voici un exemple de dissertation en utilisant la méthode proposée :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le virtuel est-il une drogue ? Si on suppose qu'effectivement le virtuel a des caractéristiques addictives similaires à celles des drogues, alors cela implique que les individus peuvent développer une dépendance et des comportements compulsifs vis-à-vis du monde virtuel. Au contraire, si on nie qu'effectivement le virtuel ait des effets similaires à une drogue, cela a pour conséquences que l'utilisation du virtuel ne provoque pas de dépendance et n'a pas d'impact négatif sur la vie quotidienne.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le virtuel peut être considéré comme une drogue, puisque de nombreuses personnes passent de longues heures devant leur écran, éprouvent des difficultés à se déconnecter et peuvent même négliger leurs obligations et leurs relations réelles. Donc, par définition, il semblerait que le virtuel puisse être assimilé à une drogue, conformément à la réponse évidente au sujet, la doxa. Si à première vue on peut soutenir que le virtuel n'est pas une drogue, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'utilisation excessive du virtuel peut entraîner des conséquences néfastes, telles que l'isolement social, la détérioration de la santé mentale et même des problèmes physiques liés à la sédentarité. Paradoxalement, on a alors l'impression que le virtuel peut induire une certaine forme de dépendance et de comportement addictif.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le virtuel est réellement une drogue, ou bien est-ce que les effets négatifs observés sont simplement le résultat d'une utilisation excessive et non contrôlée ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le virtuel peut présenter des similitudes avec une drogue, en analysant les mécanismes de dépendance et les comportements compulsifs qui peuvent en découler. Puis, nous verrons que le virtuel peut également avoir des aspects positifs, tels que la facilitation des échanges et l'accès à l'information. Enfin, nous nous demanderons si la responsabilité de l'utilisation excessive du virtuel incombe aux individus ou si des mesures doivent être prises au niveau sociétal pour limiter les effets n