Le vivant a-t-il des droits ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous intéresse est celui des droits du vivant. Si on suppose qu'effectivement le vivant a des droits, alors cela implique que chaque être vivant, qu'il soit humain, animal ou végétal, possède des droits fondamentaux qui doivent être respectés. Au contraire, si on nie qu'effectivement le vivant a des droits, alors cela a pour conséquences que les êtres vivants peuvent être exploités et traités de manière arbitraire, sans prendre en compte leur bien-être ou leur souffrance.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, le vivant a des droits, puisque chaque être vivant est doté d'une valeur intrinsèque et d'une dignité qui méritent d'être respectées. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que le vivant a effectivement des droits, ce qui est généralement accepté dans notre société (doxa).
Cependant, si on examine de plus près la question, il apparaît que l'expérience montre bien souvent que les droits du vivant ne sont pas toujours respectés. Par exemple, les animaux d'élevage sont souvent soumis à des conditions de vie déplorables et à des traitements cruels. Paradoxalement, on constate donc que malgré l'idée que le vivant a des droits, ces droits ne sont pas toujours pris en compte dans la réalité.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le vivant a effectivement des droits ou bien est-ce