Le vivant est-il un objet de science comme un autre ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : Le vivant est-il un objet de science comme un autre ? Si on suppose qu'effectivement le vivant est un objet de science comme un autre, cela implique que l'on peut l'étudier avec les mêmes méthodes et les mêmes outils que l'on utilise pour étudier les objets inanimés. Au contraire, si on nie cela, cela a pour conséquences que le vivant est un objet particulier qui nécessite des méthodes et des outils spécifiques pour être étudié.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le vivant est un objet de science comme un autre, puisque les scientifiques peuvent observer, mesurer, et expérimenter sur les organismes vivants. Donc, par définition, il semblerait que le vivant soit un objet de science comme un autre, ce qui constitue la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que le vivant est un objet de science comme un autre, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le vivant est un objet particulier qui nécessite des méthodes et des outils spécifiques pour être étudié. En effet, les organismes vivants sont complexes, dynamiques et interagissent constamment avec leur environnement, ce qui rend leur étude plus difficile que celle des objets inanimés. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus on étudie le vivant, plus on se rend compte de sa complexité et de sa spécificité.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le vivant est un objet de science comme un autre ou bien est-ce qu'il nécessite des méthodes et des outils spécifiques pour être étudié ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le vivant est un objet de science comme un autre en examinant les méthodes et les outils utilisés pour l'étudier. Puis, nous verrons que le vivant est un objet particulier qui nécessite des méthodes et des outils spécifiques pour être étudié en examinant les limites des méthodes et des outils utilisés pour étudier les organismes vivants. Enfin, nous nous demanderons si le vivant peut être réduit à un objet de science comme un autre ou s'il nécessite une approche spécifique qui tienne compte de sa complexité et de sa spécificité.