Le vrai et le bien sont-ils analogues ?
Bien sûr, voici comment vous pourriez suivre la méthode pas à pas pour rédiger une dissertation sur le sujet "Le vrai et le bien sont-ils analogues ?":
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion concerne la possible analogie entre "le vrai" et "le bien". Si l'on suppose qu'effectivement "le vrai" est similaire au "bien", cela implique que les actions justes sont toujours conformes à la vérité. En revanche, si l'on nie cette analogie et que "le vrai" et "le bien" sont distincts, cela signifie que la vérité et la moralité peuvent diverger.
Exemple : Imaginons une situation où un mensonge peut protéger la vie d'une personne innocente. Est-ce que faire le bien implique toujours dire la vérité ?
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, on pourrait soutenir que "le vrai" et "le bien" sont analogues, car agir moralement serait toujours aligné avec la vérité. Cela pourrait conduire à la conclusion évidente que la moralité implique la véracité (doxa).
Cependant, il semble paradoxal que dans certaines situations, agir moralement puisse sembler en contradiction avec la vérité. Par exemple, révéler une vérité douloureuse à quelqu'un peut sembler moralement juste, même si cela crée de la souffrance. Ce paradoxe soulève des questions sur la relation entre le vrai et le bien.
III) Problématique :
Nous pouvons alors nous demander si "le vrai" et "le bien" sont toujours analogues, c'est-à-dire si la moralité implique toujours la vérité, ou s'ils peuvent parfois être en opposition.
Exemple : Peut-il y avoir des situations où le bien exige de déformer la vérité pour éviter un préjudice injuste ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'analogie entre "le vrai" et "le bien", en montrant comment l'alignement avec la vérité est essentiel pour la moralité. Ensuite, nous analyserons les situations où le bien semble diverger de la vérité, en examinant des exemples concrets de dilemmes moraux. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité de concilier ces deux notions apparemment opposées, en explorant les limites de leur analogie.