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Lequel vaut mieux : faire le bien involontairement, ou faire le mal en croyant bien faire ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Lequel vaut mieux : faire le bien involontairement, ou faire le mal en croyant bien faire ?" Si on suppose qu'effectivement, faire le bien involontairement signifie agir pour le bien sans en avoir conscience, alors cela implique que la personne n'a pas de mérite pour ses actions. Au contraire, si on nie qu'effectivement faire le mal en croyant bien faire est possible, alors cela a pour conséquence que toutes les actions qui ont des conséquences néfastes sont moralement condamnables.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que faire le bien involontairement vaut mieux puisque cela signifie que la personne n'a pas de mauvaises intentions. Donc, par définition, il semblerait que faire le bien soit toujours préférable. Si à première vue on peut soutenir que faire le mal en croyant bien faire est justifiable dans certains cas, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cela peut mener à des conséquences désastreuses. Paradoxalement, on a alors l'impression que la personne qui fait le mal en croyant bien faire est plus blâmable que celle qui fait le bien involontairement.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que faire le bien involontairement vaut mieux que faire le mal en croyant bien faire ? Ou bien, est-ce que faire le mal en croyant bien faire peut être justifiable dans certains cas ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que faire le bien involontairement peut avoir des conséquences positives, même si la personne n'a pas de mérite pour ses actions. Puis, nous verrons que faire le mal en croyant bien faire peut mener à des conséquences désastreuses, même si la personne avait de bonnes intentions. Enfin, nous nous demanderons si faire le mal en croyant bien faire peut être justifié dans certains cas, ou si cela reste toujours moralement condamnable. Par exemple, nous pourrions citer l'histoire de la guerre en Irak, où certains politiciens ont justifié leur décision d'envahir le pays en croyant que cela permettrait de libérer la population de Saddam Hussein. Cependant, cette décision a mené à des conséquences désastreuses pour le pays et pour la région dans son ensemble.