Les animaux ont-ils des droits ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Les animaux ont-ils des droits ?" Si on suppose qu'effectivement les animaux ont des droits, cela implique que leur bien-être et leur liberté doivent être respectés, tout comme pour les êtres humains. Au contraire, si on nie qu'effectivement les animaux ont des droits, cela a pour conséquences que les êtres humains peuvent les utiliser et les exploiter à leur guise, sans se soucier de leur souffrance.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que les animaux n'ont pas de droits, puisque l'homme est considéré comme supérieur et peut les utiliser à sa guise. Donc, par définition, il semblerait que les animaux ne sont que des êtres inférieurs, destinés à servir les intérêts des êtres humains.
Si à première vue on peut soutenir que les animaux ont des droits, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les êtres humains les exploitent et les maltraitent. Paradoxalement, on a alors l'impression que les animaux sont considérés comme des objets, sans égard pour leur bien-être.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les animaux ont des droits ou bien sont-ils considérés comme des objets à la disposition des êtres humains ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les animaux ont des droits, tout comme les êtres humains, et que leur bien-être doit être respecté. Puis, nous verrons que malgré cela, les êtres humains continuent de les maltraiter et de les exploiter. Enfin, nous nous demanderons si les animaux peuvent réellement bénéficier de droits, ou s'ils resteront toujours considérés comme des objets.
Par exemple, pour illustrer le premier point, on pourrait parler des lois qui protègent les animaux de certaines formes de maltraitance, ainsi que des associations qui luttent pour leur bien-être. Pour le deuxième point, on pourrait évoquer les élevages intensifs, la chasse, ou encore les expérimentations animales. Enfin, pour le troisième point, on pourrait se questionner sur les limites des droits des animaux, et sur la manière dont ils pourraient être appliqués dans la vie quotidienne.