En quel sens pouvons-nous dire que notre histoire nous appartient ?
Bien sûr, voici comment vous pourriez suivre la méthode de la dissertation étape par étape pour répondre à la question : "En quel sens pouvons-nous dire que notre histoire nous appartient ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Sujet : En quel sens pouvons-nous dire que notre histoire nous appartient ?
Si on suppose qu'effectivement "notre histoire nous appartient" alors cela implique que nous avons une influence sur notre passé, que nous pouvons le façonner de manière à ce qu'il nous corresponde.
Au contraire, si on nie qu'effectivement "notre histoire nous appartient," alors cela a pour conséquences que notre passé est figé, déterminé par des forces externes et échappe à notre contrôle.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, notre histoire nous appartient, puisque nous pouvons faire des choix et prendre des décisions qui influencent notre passé. Donc, par définition, il semblerait que notre histoire nous appartienne, ce qui correspond à la croyance générale.
Cependant, si l'on creuse plus profondément, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des événements inattendus, des circonstances extérieures ou des héritages culturels peuvent influencer notre histoire de manière significative, même si nous n'avions pas le contrôle sur eux. Paradoxalement, on a alors l'impression que notre histoire ne nous appartient pas entièrement.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que notre histoire nous appartient pleinement, ou bien sommes-nous en partie façonnés par des forces extérieures sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que nous avons effectivement une influence sur notre histoire, en examinant comment nos choix et décisions peuvent la façonner.
Puis, nous verrons que malgré cela, notre histoire est souvent influencée par des facteurs externes, en illustrant cela avec des exemples concrets.
Enfin, nous nous demanderons si notre histoire peut véritablement nous appartenir dans un sens absolu, ou si nous devons accepter une certaine part d'imprévisibilité et d'influence extérieure dans notre passé.