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Comment connaissons-nous notre propre corps ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet que nous allons traiter est : Comment connaissons-nous notre propre corps? Si on suppose qu'effectivement notre propre corps est la chose la plus familière pour nous, alors cela implique que nous devrions le comprendre mieux que tout autre objet ou phénomène dans le monde physique. Au contraire, si on nie qu'effectivement notre propre corps est la chose la plus familière pour nous, cela a pour conséquences que nous ne pouvons pas accéder à une connaissance immédiate de notre corps.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nous connaissons notre propre corps intuitivement et donc que nous avons une connaissance directe de notre corps. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que nous connaissons notre propre corps mieux que tout autre objet. Cependant, si l'on examine de plus près cette réponse, on peut en fait soutenir que notre perception de notre corps est influencée par des facteurs culturels et sociaux et donc que nous ne pouvons pas avoir une connaissance directe de notre corps.

III) Problématique :
On pourra alors se demander si nous connaissons notre propre corps de manière intuitive ou si notre perception de notre corps est formée par les influences culturelles et sociales.

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les présupposés qui sous-tendent l'affirmation que nous connaissons notre propre corps de manière intuitive. Puis nous verrons que notre perception de notre corps est influencée par les facteurs culturels et sociaux. Enfin, nous nous demanderons si cela signifie que nous ne pouvons pas connaitre notre propre corps de manière objective.
Exemple : Nous pourrions prendre l'exemple de la perception de la beauté du corps. Dans certaines cultures, la graisse est considérée comme belle et signe de richesse, alors que dans d'autres cultures, la minceur est considérée comme esthétique. Cette différence culturelle montre que notre perception de notre corps n'est pas universelle ni objective.