Les êtres humains savent-ils l'histoire qu'ils font ?

i) Présentation du paradoxe et définitions: Le sujet "Les êtres humains savent-ils l'histoire qu'ils font?" soulève une contradiction apparente. Si nous supposons qu'effectivement les êtres humains savent l'histoire qu'ils font, cela impliquerait que chaque action soit entreprise consciemment et dans la compréhension de ses conséquences. En revanche, si nous nions cette affirmation en affirmant que les êtres humains ne savent pas réellement l'histoire qu'ils font, cela signifierait que les événements et les actions se déroulent de manière imprévisible et indépendante de notre volonté.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation: À première vue, il semble que les êtres humains savent l'histoire qu'ils font, car chaque action est basée sur une intention et une prise de décision consciente. Par conséquent, il semblerait que les êtres humains sont maîtres de leur propre histoire et peuvent la façonner selon leur volonté (réponse évidente au sujet, la doxa). Toutefois, malgré cette apparente certitude, l'expérience montre souvent que les événements ne se déroulent pas toujours comme prévu et que des conséquences inattendues surgissent (paradoxalement, cela remet en question la réponse évidente, la para-doxa). Cela suscite alors le questionnement suivant : comment concilier l'idée selon laquelle les êtres humains savent l'histoire qu'ils font avec les imprévus qui viennent s'y mêler ?
iii) Problématique: Il s'agit alors de se demander si les êtres humains sont réellement conscients de l'histoire qu'ils font ou si, malgré leurs intentions et leurs décisions, ils sont confrontés à une part d'imprévisibilité.
iv) Annonce du plan: Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée selon laquelle les êtres humains savent l'histoire qu'ils font. Ensuite, nous analyserons les éléments qui remettent en question cette certitude. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité d'une conciliation entre ces deux perspectives en étudiant des exemples concrets.