Les faits sont-ils des preuves ?
Méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les faits sont-ils des preuves ? Si on suppose qu'effectivement les faits sont des preuves, alors cela implique que leur existence et leur observation suffisent à établir la véracité d'une affirmation. Au contraire, si on nie qu'effectivement les faits sont des preuves, cela signifie que d'autres éléments sont nécessaires pour étayer une argumentation.
Exemple : Supposons que dans une enquête criminelle, des faits troublants soient découverts, tels que des empreintes digitales sur le lieu du crime. Si on admet que les faits sont des preuves, alors ces empreintes suffiraient à prouver la culpabilité de quelqu'un. Cependant, si on nie que les faits sont des preuves, il faudrait également prendre en compte d'autres éléments, comme le mobile ou les témoignages, pour établir la culpabilité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que les faits sont effectivement des preuves, puisque leur observation objective semble confirmer la réalité des événements. Donc, par définition, il semblerait que les faits soient considérés comme des preuves, ce qui représente une opinion largement acceptée (doxa).
Exemple : Dans le domaine scientifique, l'observation de faits répétés et vérifiables permet d'établir des théories et des lois, ce qui soutient l'idée que les faits sont des preuves.
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble que l'expérience montre souvent que les faits ne sont pas toujours suffisants pour prouver quelque chose de manière concluante. Paradoxalement, on a alors l'impression que d'autres éléments, tels que le contexte, l'interprétation ou la subjectivité, peuvent influencer la perception des faits.
Exemple : Dans les sciences humaines, les faits peuvent être interprétés différemment selon les perspectives théoriques ou les biais cognitifs des chercheurs, remettant ainsi en question la notion que les faits sont des preuves absolues.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les faits sont réellement des preuves irréfutables, ou bien est-ce que d'autres éléments sont nécessaires pour les interpréter et les utiliser