Les luttes et les guerres : effet de la nature des hommes, étape nécessaire de leur devenir historique, effet du hasard ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les luttes et les guerres sont-elles le résultat de la nature des hommes, une étape nécessaire de leur devenir historique, ou simplement le fruit du hasard ? Si on suppose qu'effectivement les luttes et les guerres sont le résultat de la nature des hommes, alors cela implique que les conflits sont inhérents à la condition humaine et que les individus sont enclins à se battre pour des ressources, du pouvoir ou des idéologies. Au contraire, si on nie qu'effectivement les luttes et les guerres sont le résultat de la nature des hommes, alors cela a pour conséquences que les conflits sont évitables et que les hommes ont la capacité de résoudre leurs différends pacifiquement.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, les luttes et les guerres sont le résultat de la nature des hommes, puisque l'histoire regorge d'exemples de conflits violents perpétrés par des individus ou des groupes. Donc, par définition, il semblerait que les luttes et les guerres soient une conséquence inévitable de la condition humaine, une étape nécessaire de leur devenir historique selon la théorie du darwinisme social.
Si à première vue on peut soutenir que les luttes et les guerres sont le résultat de la nature des hommes, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les conflits peuvent être évités et résolus pacifiquement. Paradoxalement, on a alors l'impression que les luttes et les guerres ne sont pas nécessairement inhérentes à la nature humaine, mais plutôt le résultat de facteurs sociopolitiques, économiques ou idéologiques.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que les luttes et les guerres sont réellement le résultat de la nature des hommes, ou bien sont-elles plutôt influencées par des facteurs externes tels que la société, la politique ou l