Les principes d'une science sont-ils des conventions ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les principes d'une science sont-ils des conventions ? Si on suppose qu'effectivement, les principes d'une science sont des conventions, alors cela implique que ces principes sont des règles établies par les scientifiques eux-mêmes et qu'ils ne sont pas universels. Au contraire, si on nie qu'effectivement les principes d'une science sont des conventions, alors cela a pour conséquences que ces principes sont des vérités absolues et universelles, indépendantes de l'homme.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les principes d'une science sont des conventions, puisque les scientifiques établissent eux-mêmes les règles et les principes de leur discipline. Donc, par définition, il semblerait que ces principes soient des conventions et non des vérités absolues. Cependant, si à première vue on peut soutenir que les principes d'une science sont des conventions, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que ces principes sont en réalité des vérités absolues et universelles. En effet, les principes de la physique, tels que les lois de Newton, sont des vérités universelles qui s'appliquent partout dans l'univers, indépendamment de l'homme et de sa perception. Paradoxalement, on a alors l'impression que les principes d'une science sont à la fois des conventions et des vérités absolues.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les principes d'une science sont des conventions ou bien sont-ils des vérités absolues et universelles ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les principes d'une science sont effectivement des conventions, établies par les scientifiques eux-mêmes. Puis nous verrons que ces principes sont également des vérités absolues et universelles, indépendantes de l'homme. Enfin, nous nous demanderons si ces deux aspects sont compatibles et comment ils peuvent coexister dans une même discipline scientifique. Pour cela, nous prendrons l'exemple de la physique et de la biologie pour illustrer notre propos.