Les progrès de la connaissance nous rapprochent-ils d'une vérité définitive ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Les progrès de la connaissance nous rapprochent-ils d'une vérité définitive ?" Si on suppose qu'effectivement les progrès de la connaissance nous rapprochent d'une vérité définitive, alors cela implique que chaque nouvelle découverte nous rapproche un peu plus de cette vérité ultime. Au contraire, si on nie cela et que les progrès de la connaissance ne nous rapprochent pas d'une vérité définitive, alors cela a pour conséquences que la vérité n'est jamais atteinte et que tout n'est que relativité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que les progrès de la connaissance nous rapprochent d'une vérité définitive, car chaque nouvelle découverte nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Donc, par définition, il semblerait que la vérité ultime soit atteignable et que nous nous en rapprochons constamment.
Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines vérités sont remises en question avec le temps et que la relativité est omniprésente. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus nous en apprenons, plus il y a de questions à se poser.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que les progrès de la connaissance nous rapprochent réellement d'une vérité définitive ou bien est-ce que la relativité est inévitable ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que les progrès de la connaissance nous permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure, mais que cela ne garantit pas l'atteinte d'une vérité définitive. Puis nous verrons que la relativité est omniprésente et que certaines vérités sont remises en question avec le temps. Enfin, nous nous demanderons si la quête d'une vérité définitive est réellement atteignable ou si elle est vouée à l'échec.