Les rapports entre les êtres humains sont-ils déterminés par leurs intérêts ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les rapports entre les êtres humains sont-ils déterminés par leurs intérêts ? Si on suppose qu'effectivement les rapports humains sont entièrement motivés par les intérêts personnels, alors cela implique que chaque interaction sociale est guidée par le désir de maximiser ses propres avantages et de minimiser les inconvénients. Au contraire, si on nie qu'effectivement les rapports humains sont déterminés par les intérêts individuels, alors cela signifie que les relations entre les êtres humains sont basées sur des valeurs morales, l'altruisme ou d'autres motivations désintéressées.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que les rapports entre les êtres humains sont en effet déterminés par leurs intérêts. En effet, dans une perspective réaliste, les individus cherchent généralement à maximiser leurs gains personnels et à éviter les pertes. Par conséquent, il semblerait que les intérêts personnels jouent un rôle central dans les interactions sociales (réponse évidente au sujet, doxa).
Cependant, si l'on examine de plus près les relations humaines, il apparaît que l'expérience montre souvent que les individus peuvent agir de manière désintéressée, faire preuve d'empathie et de solidarité envers autrui, même au détriment de leurs propres intérêts. Paradoxalement, on a alors l'impression que les rapports entre les êtres humains ne sont pas uniquement déterminés par leurs intérêts, mais qu'ils peuvent également être influencés par des considérations morales, éthiques ou émotionnelles (exemples détaillés et argumentés).
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les rapports entre les êtres humains sont principalement déterminés par leurs intérêts personnels ou bien est-ce qu'ils sont également influencés par des motivations altruistes, morales ou