Les relations entre les États peuvent-elles être jugées par la morale ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Les relations entre les États peuvent-elles être jugées par la morale ? Si on suppose qu'effectivement les relations entre les États peuvent être jugées par la morale, alors cela implique que les actions des États doivent être évaluées en fonction de principes moraux tels que la justice, l'équité et le respect des droits humains. Au contraire, si on nie qu'effectivement les relations entre les États peuvent être jugées par la morale, cela a pour conséquences que les États sont libres de poursuivre leurs intérêts nationaux sans se soucier des considérations morales.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, les relations entre les États peuvent être jugées par la morale, puisque cela est conforme à l'idée de justice et d'éthique internationale. Donc, par définition, il semblerait que les États devraient agir de manière morale dans leurs relations mutuelles, en respectant les droits de l'homme et en favorisant la coopération internationale.
Si à première vue on peut soutenir que les relations entre les États ne peuvent pas être jugées par la morale, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les États agissent en fonction de leurs intérêts nationaux et négligent les considérations morales. Paradoxalement, on a alors l'impression que les relations entre les États sont régies par la réalpolitik plutôt que par des principes moraux.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les relations entre les États doivent être évaluées en fonction de la morale ou bien est-ce que les États sont libres de poursuivre leurs intérêts nationaux sans se soucier des considérations morales ?
IV) Annonce